Didacticiel sur la ligne de commande RACADM de l’iDRAC
Publication le oct. 30, 2024
Cette vidéo présente la ligne de commande RACADM de l’iDRAC.
Bonjour et bon retour parmi nous.
Dans cette vidéo de formation, nous aborderons l’outil de ligne de commande RACADM. Avant toute chose, voyons quelles sont les trois formes de RACADM. Le premier type est le RACADM du firmware, pour lequel la connexion nécessite une session SSH. Celle-ci est parfois incluse avec le système d’exploitation.
Dans certains autres cas, vous devrez installer un outil tiers. Le deuxième type est le RACADM local. Exécuté à partir de la ligne de commande du système d’exploitation hôte, il ne requiert aucune authentification supplémentaire.
Des outils d’iDRAC doivent être installés ou bien vous devez disposer d’OpenManage Server Administrator, lequel est fourni avec les outils d’iDRAC. Le dernier type de RACADM est le RACADM distant.
Plutôt que de gérer l’iDRAC local, il est possible de gérer un iDRAC distant. Des informations d’identification sont toutefois nécessaires. L Comme en local, vous devez installer les outils iDRAC ou OMSA pour effectuer ces opérations. Pour plus d’informations, consultez le Guide CLI RACADM disponible sur le site de support.
La commande d’aide RACADM, accessible directement à partir de l’outil lui-même, ainsi que le guide des attributs, qui inclut la plupart des FQDD pris en charge sur l’iDRAC. Ces ressources sont également consultables sur le site Web. Voyons rapidement comment obtenir ces guides. Rendez-vous sur dell.com/support.
Saisissez ensuite « iDRAC9 », puis la série de firmware que vous recherchez. Une fois sur la page principale, vous pouvez consulter la section « Documentation » afin d’obtenir les guides désirés. Les autres versions de l’iDRAC sont aussi accessibles en suivant une approche similaire. Intéressons-nous d’abord au RACADM local.
Sur le système hébergeant l’iDRAC, ouvrez l’interface de ligne de commande. Saisissez ensuite « racadm » puis appuyez sur « Entrée ». Vous voyez ici la syntaxe des commandes locales et distantes. Essayez ensuite la commande « racadm getsysinfo ». Celle-ci renvoie des informations détaillées sur l’iDRAC local, telles que l’adresse IP, le numéro de série et le nom DNS.
Essayons maintenant la même commande, mais à partir d’un autre système. Utilisons pour cela la fonctionnalité distante du RACADM pour nous connecter à ce même iDRAC, mais via le réseau cette fois-ci.
Comme vous le voyez, nous obtenons de cette façon les mêmes informations qu’en passant par la commande locale. Voyons ensuite la version du firmware, à laquelle nous accédons au moyen d’une session SSH.
Pour établir la session, j’utilise un outil courant appelé « PuTTy ». N’importe quel outil SSH devrait fonctionner. Une fois la connexion établie, vous devez vous connecter à l’iDRAC. Notez que sur les versions plus récentes de l’iDRAC, nous sommes déjà dans l’invite « racadm ».
Pour exécuter la commande précédente, il suffit de saisir « getsysinfo ». Les informations de SSH qui s’affichent ici sont les mêmes que celles obtenues dans les autres outils d’iDRAC. La commande « serveraction » présente une certaine utilité. Voyons quelles sont les options disponibles via la commande « help ».
Essayons d’effectuer un arrêt progressif de l’hôte distant. Gardez à l’esprit que cela ne fonctionnera que si l’hôte est actuellement en mesure d’effectuer un arrêt progressif. S’il en est incapable, rien ne se produira et aucun arrêt forcé ne se produira. Pour forcer le redémarrage, vous devrez alors exécuter la commande « powerdown » ou « powercycle ».
Vous pouvez vérifier l’état à l’aide de la commande « serveraction powerstatus ». Une fois le serveur enfin hors tension, vous pouvez le redémarrer à l’aide de la commande « serveraction powerup ». Vous pouvez à nouveau confirmer qu’il est en ligne au moyen de la sous-commande « powerstatus ». En cas de problème avec l’iDRAC, vous pouvez aussi exécuter la commande « racreset ». Celle-ci redémarrera l’iDRAC mais ne supprimera aucune configuration.
Veuillez noter que la reconnexion peut prendre quelques minutes du fait du temps nécessaire au redémarrage. Pour finir, laissez-moi vous montrer rapidement comment extraire des informations à l’aide des descripteurs de disque physique entièrement qualifiés, ou FQDD.
Dans cet exemple, je vérifie si la virtualisation du processeur a été activée ou non dans le BIOS. Comme nous le voyons ici, c’est effectivement le cas. Ainsi s’achève cette présentation de base du RACADM.