Comme toutes les activités, le numérique a un impact sur l’environnement : il est notamment à l’origine de 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Ces impacts négatifs ne doivent surtout pas être ignorés et les réduire est indispensable. Mais contrairement à d’autres domaines, le numérique a également de nombreux impacts positifs. On évoque souvent la dématérialisation des documents ou la collaboration à distance comme un bénéfice pour la préservation de nos ressources. Mais il existe aussi un impact positif moins visible, moins conscient et moins maîtrisé : celui de l’intelligence collective. Le numérique est un outil formidable de diffusion de l’information.
N’importe qui, n’importe où dans le monde, peut aujourd’hui prendre une photo ou une vidéo et la diffuser instantanément dans le monde entier. Chacun peut ainsi témoigner de ce qu’il voit. N’avons-nous pas tous vu cet orang-outang indonésien lutter contre un bulldozer pour sauver sa forêt ? Ou ces images du continent de plastique ? La prise de conscience environnementale a été largement accélérée grâce au numérique et la plupart des mouvements écologistes aujourd’hui sont structurés et leurs actions orchestrées grâce au digital. Si la désinformation est évidemment présente sur internet, le web reste un puissant vecteur de vulgarisation et de diffusion de la connaissance scientifique. Il suffit par exemple de quelques clics pour consulter les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies).
De consommateur à conso-acteur
Et l’impact va plus loin, puisqu’au-delà de la prise de conscience, le numérique est également le catalyseur de l’action individuelle ou d’entreprise, en venant outiller le changement de nos comportements. Combien de fabriquant de biens de grande consommation ont transformé leurs produits pour devenir « Yuka-Friendly » ? Avec une application entre les mains, le consommateur devient conso-acteur. Et ce dans tous les domaines : habillement (Vestiaire collective, Vinted, Clear Fashion), transport (Blablacar, Karos), lutte contre le gaspillage (Phénix, Too Good To Go, Geev), etc. Le numérique est à la base d’une vague d’entrepreneuriat à impact et nous n’en sommes encore qu’aux prémices. Si l’on regarde les start-up du Next40, le label qui regroupe les jeunes entreprises françaises les plus prometteuses, une sur dix est une start-up à impact (Blablacar, BackMarket, Ynsect, Recommerce, etc.). Numérique et environnement sont au cœur d’une nouvelle économie positive.
Exploiter la donnée pour progresser
Et cela n’est pas vrai que pour les start-up. Si l’on regarde maintenant du côté des entreprises du CAC 40, on constate que beaucoup ont un lien fort avec l’environnement (Veolia, Engie, Schneider Electric, etc.). Mais toutes les entreprises sont en réalité concernées, quels que soient leur taille ou leur secteur. Le statut d’entreprise à mission ou la certification B Corp par exemple, montrent comment des sociétés établies peuvent ancrer la responsabilité environnementale et sociétale dans leur stratégie et leur fonctionnement. Pour progresser, ces entreprises ont besoin du numérique, notamment afin de collecter et traiter les données qui permettront d’évaluer leur impact et d’identifier les axes d’amélioration. Les organisations ont déjà engagé d’importants moyens dans leur transformation numérique pour être résilientes dans cette nouvelle économie. Tous les métiers ont été touchés : informatiques, marketing, ressources humaines, logistiques, etc. Aujourd’hui, il est temps de procéder à la même transformation pour l’environnement : numérique responsable, achats responsables, communication responsable, finance responsable, etc. Les entreprises commencent à le faire et cela implique aussi un changement de culture et de nouvelles méthodes.
Un enjeu de marque employeur
Le numérique est là encore est une source d’inspiration. Lean startup, design thinking ou product management, sont autant de méthodes employées par les start-up pour gagner en agilité dans leurs processus d’innovation et qui peuvent tout à fait fonctionner pour conduire la transformation environnementale des organisations. L’intrapreneuriat est également un bon moyen de faire bouger les lignes, en permettant à des salariés de consacrer une partie de leur temps de travail à des projets à impact. Plusieurs grands groupes ont déjà mis en place des initiatives de ce type. Un enjeu par ailleurs très important pour la marque employeur et l’attractivité d’une entreprise. Comme il était difficile il y a 10 ans pour une entreprise de recruter sans proposer un environnement de travail numérique de qualité, il est difficile aujourd’hui pour une organisation d’attirer les meilleurs talents sans démontrer un engagement environnemental. Alors maintenant que les entreprises ont opéré cette transformation numérique, pourquoi ne seraient-elles pas au moins aussi ambitieuses pour leur transformation environnementale ?
L’insight de Dell Technologies
Le numérique est un atout pour contribuer à la préservation des ressources de notre planète. Voici trois illustrations concrètes du rôle que peut jouer la technologie dans la défense de l’environnement et de la biodiversité.
Pour mieux lutter contre la pollution des océans par les microplastiques, une équipe scientifique a navigué jusqu’en en Antarctique afin d’y analyser des échantillons d’air et d’eau. Le numérique est un allié précieux pour travailler efficacement dans ces conditions particulièrement rudes.
Pour tenter de protéger au mieux la Grande Barrière de Corail, les scientifiques ont besoin de données, alors que seulement 5 % des 3 000 récifs est régulièrement contrôlé. Le numérique va permettre de collecter des informations inestimables pour mieux comprendre ce qui est en train de se passer sous la surface et mener des actions de régénération plus ciblée.
Elephants Alive, une organisation à but non lucratif sud-africaine, cherche à mieux comprendre les éléphants et leurs déplacements afin de préserver leur habitat. Les nouvelles générations de tablettes et stations de travail permettent aux chercheurs d’identifier et de suivre avec précision les éléphants du parc transfrontalier du Grand Limpopo
Pour aller plus loin, découvrez les actions de Dell Technologies pour favoriser le développement durable.